CÉRÉMONIE | L’exdirecteur
des affaires culturelles avait choisi Yvon Lambert, pour lui remettre ces insignes
Jacques Montaignac fait chevalier de la Légion d’honneur
Au commencement était le
verbe. Forcément haut,
quand on évoque Jacques
Montaignac. Mais aussi un
style truculent, une plume
acérée, une obstination redoutable,
unincroyableentregent,
une connaissance parfaite
dumonde politique local
etunemémoired’éléphant.
Au fil des alternances politiques,
auxquelles il a toujours
survécu, Jacques s’est imposé
comme une personnalité incontournable.
Une position
dont il raffole, lui qui aime à
répéter« qu’unespritd’ouvertureasouffléàtravers[
sa]personnesurnotreterritoire
».
Pas étonnant que l’insubmersible
exdirecteur
des affaires
culturelles du maire
UMPd’Avignondoivesonélévation
au grade de chevalier
de la Légion d’honneur à la
députée PS d’Avignon et au
présidentFrançoisHollande.
Ilyavaitd’ailleurs tout leban
et l’arrièrebandelaclassepolitique
locale et plusieurs candidats
aux municipales, mercredi
soir, à laCollectionLambert,
où se déroulait la remise
des insignes.Un lieu que Jacques
Montaignac a voulu
symbolique de son passage
aux affaires. Il avait d’ailleurs
choisi Yvon Lambert, célèbre
collectionneur d’art contemporain
qui a donné une partie
desesoeuvresàl’Étatavecdépôt
inaliénable à Avignon,
pourprésider lacérémonie.
Jacques Montaignac avait
promis un discours consensuel,
l’auditoiren’apasétédéçu.
Paruneétonnanteparabolesur
lasagaStarWars,dont il
est fan, il a rappelé son parcoursprofessionnelaugrédes
péripéties politiques des 30
dernières années. « Reste
l’épisode6,atil
lancéenréférence
à l’électiondemarsprochain,
c’est le retourduJedi. »
Quant à la future saga, atil
conclu, « j’y pense tous les
jours, en me rasant ». Reste à
savoirdansquel camp…
J.F.
G.
Autour de Jacques Montaignac, fraîchement décoré de la Légion
d’honneur, le préfet Yannick Blanc, André Castelli, Yvon Lambert,
Frédéric Rogier et Jean-Marc Roubaud.